Jamais passés inaperçus !

Hanaa Khachaba Nevine Ahmed Dimanche 21 Juillet 2019-13:17:29 Dossier
Les champions égyptiens du sport
Les champions égyptiens du sport

Ils ont réalisé des exploits- chacun dans sa discipline- et ont marqué l’histoire du sport mondial. Ces jeunes sportifs égyptiens ne peuvent pas passer inaperçus. En sciences, tout comme en littérature ou au sport, ces Egyptiens ont un nom qui retentit aux quatre coins du monde.

Par leur persévérance et endurance, ils ont réussi à percer dans le domaine sportif. Ces jeunes égyptiens avant de susciter l’admiration de leurs compatriotes impressionnent leurs congénères par leur caractère guerrier associé à de nobles valeurs, caractéristiques d’une personne à l’esprit sportif. Dans ce dossier, Le Progrès Egyptien rend hommage à quelques-unes de ces stars sportives, souhaitant que la jeune génération marche sur leurs traces.

 

 

La nageuse Farida Ousmane, ou “le papillon égyptien”

Farida Osman est une nageuse égyptienne, spécialiste notamment du sprint en papillon. Elle a remporté la médaille d'argent sur 50 mètres papillon, lors de sa participation au Championnat du monde de natation, qui s’est déroulé au mois de juin aux Etats-Unis. L’Égyptienne a remporté le 50 m papillon en 25.95 secondes. Ce tournoi intervient dans le cadre des préparatifs pour les prochains Jeux Olympiques, prévus à Tokyo en 2020.

En 2011, elle remporte le titre du 50 m papillon des Championnats du monde juniors à Lima, avec le record des championnats de 26 s 68, devenant la première Africaine à remporter une médaille mondiale dans une compétition de la FINA. Elle bat le record d'Afrique pour remporter la médaille de bronze lors des Championnats du monde 2017 à Budapest. Son palmarès de médaille est bien copieux. Citons, entre autres, aux Championnats du monde 2017, elle a remporté la médaille de bronze du 50 m papillon et aux Championnats d'Afrique 2018, elle a remporté la médaille d'or du 50 m nage libre, la médaille d'or du 50 m papillon et la médaille d'or du 100 m papillon.

 

Sara Samir, médaillée olympique d’haltérophilie

En devenant la première Egyptienne à monter sur un podium olympique en 2016, toutes disciplines confondues, l'haltérophile Sara Samir a fait des émules dans son pays, stimulant l'engouement des jeunes filles pour cette discipline.

"Quand j'ai commencé l'haltérophilie, ma famille ne s'y est pas du tout opposée, elle m'a soutenue", confie à l'AFP Sara Samir, un jour d'entraînement dans le quartier cairote excentré de Maadi, à 90 km au sud-est de sa ville natale d'El-Kasasin, dans la région d'Ismaïlia.

Sara Samir, connue dans les compétitions comme "Sara Ahmed", a marqué l'histoire des jeux Olympiques (JO) en remportant à Rio de Janeiro en 2016 la médaille de bronze d'haltérophilie pour la catégorie des 69 kg - qui regroupe les femmes de plus de 63 kg mais de moins de 69 kg.

Portant un voile islamique sur la tête et un maillot à manches longues couvrant ses bras, Sara Samir, 20 ans, empile des disques sur une barre. Elle suit calmement les instructions de l'entraîneur, le visage concentré à chaque levée de poids.

Elle se souvient encore des réactions à ses débuts : "Toi, tu portes des poids ? Tu peux me soulever alors ?"

C'est son père qui, raconte-t-elle, l'a conduite à son premier entraînement. Elle avait 11 ans. Quelques mois plus tard, elle remportait une médaille d'or au championnat national égyptien dans la catégorie des moins de 14 ans, avant de rejoindre l'équipe nationale à l'âge de seulement 13 ans.

Les médailles se sont accumulées depuis, une cinquantaine, dit-elle, dans divers championnats nationaux, régionaux et internationaux, jusqu’au JO de 2016.

Avec ce podium olympique, Sara Samir est devenue un modèle : des filles ont commencé à faire de l'haltérophilie, notamment dans sa province natale, explique la championne. "Au début, elles plaisantaient à ce sujet et maintenant elles veulent être comme moi depuis que j'ai gagné la médaille", se félicite-t-elle dans un large sourire. Sans soulever de fonte, d'autres ont vu dans les performances de cette jeune femme un encouragement à faire du sport. Cet engouement "me pousse à être meilleure", assure Sara Samir.

 

L’escrimeur Alaaeldin Abouelkassem

Il est né le 25 novembre 1990 à Sétif en Algérie, est un escrimeur égyptien pratiquant le fleuret. Il remporte la première médaille olympique de l'Égypte en escrime aux Jeux olympiques de Londres en 2012. Il est également le premier athlète africain à remporter une médaille olympique en escrime. Son palmarès est long. Citons, entre autres, la médaille d'argent aux Jeux olympiques 2012 à Londres et la médaille d'or par équipes aux championnats d'Afrique d'escrime 2019.

 

Le judoka Ramadan Darwich

Ramadan Darwich est un judoka égyptien né en 1988 dans le gouvernorat de Gharbiya. Il remporte la médaille de bronze des moins de 100 kg lors des Championnats du monde 2009.

Sur le plan continental, il obtient dans la catégorie des moins de 100 kg, la médaille d'or aux Championnats d'Afrique de judo 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2016 et 2018, la médaille d'argent aux Jeux africains de 2011 et aux Championnats d'Afrique de judo 2014, 2015, 2017 et 2019.

 

Nour Al-Cherbini, la reine du squash

“Combien de fans désirent-ils assister à mon match et me soutenir ?” s’est demandée- sur son compte Tweeter- la joueuse égyptienne de squash, Nour Al-Cherbini, classée numéro un mondial. Elle est la plus jeune joueuse de squash à remporter des titres mondiaux. Entre quatre murs, Al-Cherbini est incontournable. Dans le monde, on parle des Egyptiens qui ont révolutionné le jeu en le rendant offensif, créatif et divertissant. Ces Egyptiens devenus les maîtres de la petite balle de caoutchouc. Nour est actuellement surnommée “la dame de fer” qui reste imbattable.

 

Hedaya Malak, la championne olympique de taekwondo

Elle est entrée dans l’Histoire pour avoir être sacrée la première Egyptienne à remporter une médaille olympique dans le jeu de taekwondo. Hedaya a remporté la médaille de bronze aux Jeux olympiques de 2016, mais a également remporté plusieurs titres importants et plusieurs championnats, comme dans le “Grand Championnat”, “Le Prix international de Chypre” en plus de plusieurs championnats en Egypte.

 

Mohamed Ihab, “la grue” de l’haltérophilie

Mohamed Ihab a remporté la médaille d’or au Championnat du monde d’haltérophilie en 2018. C’est au cours de cette même année que notre champion égyptien a réussi à recevoir deux médailles d’or dans les Jeux de la Méditerranée en Espagne. Ihab, surnommé “la grue de l’haltérophilie” a également reçu trois médailles d'or après avoir réussi à soulever 160 kg à l'arraché et 191 kg au clean, remportant ainsi le total de 351 kg au championnat d'Afrique.

 

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